La Possiblerie : créer un vignoble coopératif autour de l’agroécologie

Le contexte

Delphine et Benoît sont tous deux issus d’une famille d’agriculteur, de Charente-Maritime (17). A leur arrivée en Gironde il y a environ 15 ans, ils s’installent ensemble en agriculture biologique sur le Domaine Emile Grelier situé sur la commune de Lapouyade. 

Les deux fondateurs souhaitent créer un vignoble porteur de valeurs :

• du vin biologique 
• expérimenter des techniques en faveur de la biodiversité (hébergement, animations nature, vendanges participatives, atelier de fabrication de jus de raisin,etc.)

Le projet est en construction, 750 000€ sont nécessaires à la concrétisation de ce projet que Delphine et Benoît veulent participatif. C’est pourquoi ils recherchent aujourd’hui des partenaires investisseurs. 

Les enjeux pour la Possiblerie :

• Protéger la biodiversité et les écosystèmes : cultiver en bio, pratiquer l’agroforesterie, être un refuge pour les oiseaux, favoriser la présence d’insectes auxiliaires, accueillir chauves-souris et serpents, chérir les sols, etc. 
• Accompagner les changements de comportements : Delphine et Benoît veulent témoigner de leurs savoirs-faire auprès des écoles et développer des partenariats avec des associations, des établissements d’enseignement et des centres de recherche.
• Produire, consommer et travailler localement : le projet contribuera au maintien d’une production et d’emplois locaux. Il garantira aussi un travail équilibré, décent et privilégiera les achats responsables.
• Ajouté à cela, les enjeux environnementaux globaux ; préserver les ressources en eau, privilégier les énergies renouvelables, utiliser durablement les ressources, réduire les déchets, etc. 

Le projet

Mise en oeuvre

Delphine et Benoît s’installe dans un vignoble déjà existant le Domaine Emile Grelier, qu’ils ont la possibilité d’investir librement pour développer leur projet. Ce lieu, du futur nom La Bardonne, doit développer un démarche éco-responsable à son paroxysme, avec les engagements suivant : 

• n°1 : passer toute la vigne en bio dès le rachat du site pour une certification officielle en 2020. 
• n°2 : étendre à la Bardonne la démarche d’agroforesterie déjà initié sur le Domaine Emile Grelier. D’ici 2025, entre 20 et 40 arbres par hectare seront plantés au coeur des cultures.
• n°3 : devenir un refuge à oiseaux, à chauves-souris dans 2 ans. 
• n°4 : expérimenter la permaculture dès la deuxième année, par la pratique de la joualle. Cette méthode gallo-romaine consiste à associer à la vigne, des arbres fruitiers et une culture inter-rang de légumes ou céréales.  
• n°5 : inviter une fois par an les “partenaires sociétaires” à participer à la vie du Château : vendanges manuelles, embouteillage, etc. 
• n°6 : préserver les emplois et favoriser le local pour les nouvelles collaborations. 
• n°7 : favoriser les éco-matériaux pour la rénovation des bâtiments. 

Le but est de créer un espace de “coworking paysan” en partageant les espaces, le matériel et les connaissances. Le domaine agricole devient un lieu collectif et accueille différentes productions, en réunissant vigneron, maraîcher, créateur de confitures et jus, artisans, etc. Ils désirent créer un domaine vivant, actif, solidaire et collaboratif. 

L’aboutissement espéré serait en 2030, La Bardonne deviendrait une terre d’expression pour les porteurs de projets innovants (conférences, rencontres et séminaires) et un espace protégé pour la biodiversité dans une expérimentation d’agroforesterie. 

Les porteurs de projet

• Benoît est vigneron depuis une quinzaine d’années et travaille dans la vigne depuis plus de vingt ans. Il est titulaire d’un BTS Viti-Oeno et a grandi dans une ferme en agriculture biologique. Il défend le mode de culture biologique qui entretient et améliore la fertilité des sols, favorise la biodiversité, préserve la qualité de l’eau et de l’air, dans le respect de la santé des Hommes. 
• Delphine est fille de paysan charentais. Après un parcours dans le commerce et les services, elle rejoint son mari Benoît sur le Domaine Emile Grelier. Elle s’occupe de tisser les partenariats, commercialiser les vins, communiquer sur la démarche. Elle veut montrer qu’une autre viticulture est possible. 

Moyens

 Pour cela, Delphine et Benoît sont à la recherche de soutien financier, à travers une cagnotte sur le site de financement participatif, BlusBees (entre 5 et 500€) où par investissement privé (2 000€ minimum).

La plaquette du projet : http://lapossiblerie.fr/Brochure-La-Bardonne.pdf 

Rédigée par Claire Caillaud, volontaire LFC - Juin 2019. 

Dernière modification : 10 Nov 2022.